AIMES-AFRIQUE insiste sur la nécessité de prêter une attention particulière à l’Appel de Genève sur le droit à la santé des paysans

Lui et son Association, AIMES-AFRIQUE (Association Internationale des Médecins pour la promotion de l’Education et la Santé en Afrique), sont depuis déjà 18 ans les apôtres de l’accès aux meilleurs soins pour les populations togolaises et africaines dans les zones rurales. Ceci en s’illustrant à travers diverses opérations de soins gratuits qu’ils ont conduites dans les milieux ruraux.
Intervenant à nouveau lundi dernier (03 Novembre 2023) dans le cadre de la Semaine de la Santé organisée par l’Ordre National des Médecins du Togo (ONMT) et les associations médicales, le président fondateur de l’OING AIMES-AFRIQUE, Prof Honoraire Serge Michel KODOM a présenté aux différents acteurs l’APPEL DE GENEVE sur le droit à la sante des paysans et des personnes vivant en zones rurales en Afrique.
De la présentation faite par le praticien de la médecine, ce document, fruit de la grande conférence organisée par AIMES-AFRIQUE en décembre 2019 à Genève pour un plaidoyer visant à faciliter l’accès aux soins de santé dans les zones rurales en Afrique, comportent plusieurs recommandations. De par les explications de Prof Hon KODOM, il a été présenté « les grands axes de l’appel de l’appel de Genève sur le droit à la sante des paysans et des personnes vivant en zones rurales. Aujourd’hui, les zones rurales souffrent d’un désert médical. En 2019, nous avons mené des réflexions avec plusieurs experts venus d’Afrique et d’Europe à Genève pour voir comment faire de l’accès aux soins de santé en zone rurale une réalité. Une réalité ou nous nous assumons en tant que des médecins africains pour relever des défis et des challenges ».
De ces recommandations contenues dans le document de l’Appel de Genève, il y a celles relatives à la nécessité d’agir sur les déterminants économiques, sociaux et environnementaux de la santé en zones rurales pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle (CSU) d’ici 2030, l’accélération de la mise en œuvre de la Couverture Sanitaire Universelle, la création d’un fonds mondial d’appui aux initiatives ciblant la promotion du droit à la santé, la mise en place des infrastructures sanitaires en zones rurales afin de réduire les inégalités, des réformes des système sanitaires en Afrique au regard des nouveaux défis qui s’imposent, l’augmentation les budgets alloués à la santé, à la sécurité sociale, à la protection de l’environnement et la formation des praticiens de la médecine conventionnelle et traditionnelle.
Il n’y a pas que les Etat et les organisations internationales qui sont concernés par les recommandations. Elles s’adressent également aux populations. Prônant un changement de comportement notamment en matière de salubrité et de la protection de l’environnement, le président fondateur de l’OING AIMES-AFRIQUE a relevé que, « si les populations ne prennent pas conscience de leur situation, c’est comme si nous prêchons dans le désert. Il s’agit de sensibiliser les communautés pour qu’elles agissent sur un certain nombre d’indicateurs ».
Cette semaine de la santé qui se déroule du 03 au 11 novembre 2023, a pour thème principal, « Santé communautaire, défis et perspectives ». A travers une telle organisation, les initiateurs entendent « rapprocher les professionnels de la santé des populations ». Il est donc prévu à cet effet, plusieurs activités aussi bien à Lomé qu’à l’intérieur du pays.
Pour rappel, AIMES-AFRIQUE est une organisation qui a déjà mené à bien diverses missions médico-chirurgicales, la construction des centres de santé dans les milieux ruraux et la formation des praticiens de la médecine traditionnelle.
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Publié le vendredi 10 novembre 2023, par Gabinho